Les aventures musicales de deux potes

Les aventures musicales de deux potes

mardi 14 février 2017

The Eighties Matchbox B-Line Disaster - Hörse Of The Dög (2002)


  Rendons donc un hommage mérité à un des meilleurs groupes de rock des années 2000, The Eighties Matchbox B-Line Disaster. Et à ce classique moderne que j'affectionne depuis les années lycée. Si vous voulez vous faire une idée du groupe, écoutez le premier titre, "Celebrate Your Mother", qui sonne comme si Joy Division avait été catapulté groupe de punk hardcore dans une autre dimension, avec une ligne de basse énorme, des guitares qui tranchent, une batterie qui tabasse et des cris défouloir. Et puis ces paroles ! Extraits choisis :

"Celebrate your mother
You'd celebrate your father if he's sleeping
with your sisters and your brother and your mother
But you're always late so today celebrate"


"I want to fuck your mother!
It's a dirty job but someone's got to do it well
And please don't tell your father
'Cause I'll fuck him as well"


  Vous saisissez maintenant le délire jouissif que c'est ? Ben c'est ça tout le disque. Avec un "Chicken" tout aussi tubesque, un peu plus psyché (voire psychobilly) mais tout aussi bourrin, dark et hyperactif. D'ailleurs, on sent que les années 80 ont laissé des traces : "Psychosis Safari" sonne divinement, c'est à dire comme des Cramps sous anabolisants. Et cette folie additionnée d'influences metal sur "Giant Bones" permet de headbanger un bon coup avant de partir en hôpital psy. Et puis si on parle de gros riff et de cheveux secoués, on doit parler de "Morning Has Broken", un "tube" du genre. Toujours hi-energy, à la Motörhead.

  On pensera aussi aux Pixies (ceux de "Tame") sur "Charge The Guns", intransigeante mais attractive quand même dans sa déviance rock. Les plus timides soniquement pourront se raccrocher à "Team Meat", ultra bien composée et plus classiquement rock, avec toujours ce parfum Frank Black mais un peu moins de hardcore (en tous cas pas tout le long). Et puis "Presidential Wave" fleure presque l'Elvis sous la couche punk. Vous l'aurez compris avec ces références, la musique de ce groupe est aussi riche que difficile à qualifier et impossible à foutre dans une case aussi large soit elle. 

  Elle est donc passionnante, et c'est ce qui rend The Eighties Matchbox, et cet album en particulier, aussi indispensables.



Alex




4 commentaires:

  1. (voire psychobilly). Ouep, j'ai toujours trouvé une influence psychobilly [mais pas que] sur l'ensemble du disque. Ca fait un bail que je ne l'ai pas écouté et quand j'y plonge ça dure un moment. Tiens tu m'as donné envie d'y regoûter.

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    1. J'ai lu après avoir écrit cet article qu'ils se définissaient eux mêmes comme un groupe de psychobilly...
      Tant mieux alors c'est le but ! :)

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  2. C'est marrant, mais après t'avoir lu, je m'attendais à avoir un truc addez new wave, q la suicide, mais en fait c'est du bon gros vieux punk hard core. Jne belle découverte pour moi. De l'énergie brute, sans fioritures, ça faig du bien là où ça passe.

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    1. Avec quand même pas mal de subtilités !
      Content que ça te plaise

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